Oradour sur Glane, village martyr de la seconde guerre mondiale
10 juin 1944. Le village paisible et dynamique d’Oradour sur Glane va connaître son jour le plus noir, l’horreur. En début d’après-midi, vers 14h, plus de 200 soldats allemands de la division « Das Reich » encerclent le village et rassemblent ses habitants. Ensuite, tout se précipite. En quelques minutes seulement, les hommes, femmes et enfants seront abattus et brûlés. Au total, cet horrible massacre fit 642 victimes.
Depuis 1946, les ruines du village d’Oradour sur Glane sont classées Monument historique. Dans ce qui fut un lieu de souffrance et de martyr, de nombreuses pancartes invitent le voyageur à se recueillir.
Un centre de la Mémoire a été inauguré en 1999. Il s’agit d’un équipement d’interprétation à vocation pédagogique et militante qui invite à une réflexion universelle sur la paix.
Le Centre de la Mémoire et le village martyr sont ouverts à la visite toute l’année (fermeture du 15 décembre au 31 janvier), 7jours/7, de 9h à 19h.
Nous l’avons visité …
Lieu de paix, de recueillement, de réflexion sur nos erreurs passées et sur l’humanité, Oradour sur Glane est ancré dans la conscience nationale et même aujourd’hui chez une partie beaucoup plus large de la population mondiale. C’est ce que vous remarquez lorsque vous franchissez le portail du village ; des visiteurs du monde entier choisissent Oradour pour rendre hommage à une France blessée par l’occupation allemande, aux victimes civiles innocentes de cette guerre.
Le village martyr est terrifiant. Le Centre de la Mémoire l’est tout autant dans ses textes, images et vidéos projetées tout au long du parcours, de cette ligne du temps horrifiante qui conduisit au massacre du 10 juin 1944.
Votre enthousiasme, gaieté, sourire, se seront totalement évaporés à votre sortie du Centre et de nombreux points d’interrogations resteront suspendus au dessus de vos têtes. Néanmoins nous ne pouvons regretter cette visite. Ce village en ruine nécessite d’être entretenu et ne bénéficiera peut-être pourtant pas des aides dont il a besoin, ce qui pourrait amener tôt ou tard à sa fermeture. Nous avons donc souhaité lui rendre, nous aussi, un premier et peut-être dernier hommage.
